La place des femmes
Philippe Oyhamburu regrette qu’on ait prétendu que les filles ne dansaient pas, ce qui est faux. Dans les textes anciens, les écrits d’Iztueta également, on découvre que les femmes dansaient. Lui-même a intégré des filles dans ses ballets, mais pas dans n’importe quelle danse. Notamment pas dans les danses de Biscaye, en raison de leur caractère « sauvage », dans le sens d’une « beauté sauvage ». Il estime en effet que ces danses sont sans doute « les plus « basques » que nous ayons ». Dans certains ballets, les filles font le ciseau, à savoir, le fameux lever de jambes. Pour sa part, il a intégré des filles dans les danses du Guipuzcoa, qui sont pleines de finesse, dans les fandangos. En Navarre également, les femmes ont toujours dansé. Le même phénomène s’est produit avec le chant quand certains disaient : « Au Pays Basque, ce sont des chorales d’hommes ». Pour lui, c’était un mensonge. Les choeurs du Pays Basque Sud sont mixtes la plupart du temps. Il demande que l’on se méfie de ce « snobisme » qui consiste à dire qu’au Pays Basque, l’homme est seul à faire les chose.
Témoin(s) : Philippe Oyhamburu
Fonds d'archives : Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Collection(s) : Danse basque
Collections de témoignage(s):
Collecteur(s) : Terexa Lekumberri
Date : 05-01-2012
Durée : 0:02:05
Référence : 137-32
Code du Pôle d'Archives de Bayonne et du Pays Basque : 19AV32
Lien externe : http://earchives.le64.fr/ead.html?id=FRAD064_IR0643&c=FRAD064_IR0643_de-32
Thème(s) : Femme, Danse, Chant et musique
Droits et conditions de reproduction
© Département des Pyrénées-Atlantiques – Archives départementales
Le témoignage est consultable dans son intégralité à l'Institut culturel basque (sur rendez-vous).
Il l'est aussi dans les salles de recherches des Archives départementales à Bayonne et à Pau (là encore sur rendez-vous).
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