Saint-Jean Bidegaray

Né le 19 juin 1882 à Garindein, Saint-Jean ou Jean Bidegaray, fils de François Bidegaray et Marie-Louise Carricart, est sandalier de profession à Mauléon mais aussi chauffeur. Il sera gendarme de 1921 jusqu’à sa mort le 24 décembre 1952, à Biarritz.

En 1902, lors de son recrutement pour le service militaire, il réside à Mauléon et pratique la profession de sandalier. Le registre militaire fournit sa description physique (cheveux et sourcils noirs, yeux noirs, visage ovale et menton rond, il mesure 1m67). Il va changer plusieurs fois de lieu de résidence : en mars 1909 à Bordeaux, un an plus tard à Mauléon. Et le 29 avril 1914, il se trouve au clos de l’abbaye à Poissy (Versailles).

Parcours du soldat et du prisonnier de guerre :

Suite au décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il arrive au 18e Régiment d'Infanterie le 6 août.
Disparu le 29 août 1914 à Marbecq (Belgique), il est interné au camp de prisonniers de guerre de Quedlinbourg, ville de Saxe-Anhalt en Allemagne. Son nom apparaît sur la liste des prisonniers répertoriés sur le site dédié au camp de Quedlinbourg.

Mais c’est à l'église du camp de Merseburg qu’il est enregistré par Hermann Urtel et la Commission phonographique, les 19 et 20 mars 1916. Dans sa fiche de présentation, Urtel note que Bidegaray est "chauffeur d'automobile". Celui-ci interprète le chant Maitia nun zira ? qu’il lit aussi, avec le texte de la Parabole du fils prodigue.

Après 4 ans et demi passés en captivité en Allemagne, il est rapatrié en janvier 1919 et renvoyé dans ses foyers en congés illimités le 29 mars 1919. 
En novembre 1920, il est nommé gendarme à pied, par décision ministérielle, à la 18e Légion de la Gendarmerie qu’il incorpore en mars 1921. Il reçoit en 1922 la médaille commémorative de la Grande Guerre et celle de la Victoire, ainsi que la médaille militaire en 1931.
Admis dans le corps des sous-officiers de carrière le 1er avril 1928, et à la retraite en septembre 1930, il a reçu un certificat de bonne conduite.

Affecté dans les réserves de la 18e Légion de la Gendarmerie, il se retire à Biarritz, 8 avenue de la République où il décède le 24 décembre 1952.

Sources et références :

- Fiche d’enregistrement de la Commission phonographique prussienne © Lautarchiv, Humboldt-Universität zu Berlin (document consultable à l'ICB)

[en ligne] :

© Service départemental des Archives des Pyrénées-Atlantiques :
- Registres paroissiaux d’état civil de Garindein, actes de naissance (1873-1882) : FRAD064006_5MI231_0924.jpg
- Registre de recrutement militaire : http://earchives.le64.fr/archives-en-ligne/ark:/81221/r77032zmlp16kk/f1?context=militaire::105037
Camp de Quedlinbourg : 
- http://www.camp-de-quedlinburg.fr/
- http://prisonniers-de-guerre-1914-1918.chez-alice.fr/campsq.htm
Camp de Merseburg : http://prisonniers-de-guerre-1914-1918.chez-alice.fr/campsm.htm