Place de la femme dans la danse en Soule
En Soule, les femmes ont sauvé la danse. Graxiana Castillon pense que si les hommes ne dansent plus, c'est de leur faute, ce sont eux qui ont arrêté. Maintenant, à Esquiule, la danse est vue comme une pratique féminine. Les hommes eux font plutôt du sport (rugby, etc.). Ensuite, avec l'âge, ils reviennent un peu, parce qu'ils n'ont pas appris à danser et qu'ils se rendent compte que c'est important. D'autre part, le monde change. Les femmes ont pris leur place dans la société, et puisqu'elles l'ont prise, elles doivent la garder. Il ne lui semble pas que les hommes doivent danser davantage et que c'est plus beau. Chacun a son avantage. Les femmes apportent de la grâce et les hommes, de la force. Les femmes sont aussi plus perfectionnistes. De plus, si les femmes n'avaient pas été là, on ne verrait plus de danse sur les places. Tout le monde doit danser ensemble, on ne peut pas dire qu'on doit laisser la place aux hommes ou aux femmes. Ce sont les femmes qui ont maintenu la danse. Autrefois aussi, si les femmes avaient pu participer, elles auraient dansé, avec les garçons, mais ils ne les laissaient pas le faire.
Cette séquence (en partie ou en intégralité) a été utilisée dans un montage vidéo/sonore: Les femmes, les hommes et la danse basque en Soule aujourd'hui
Témoin(s) : Graxiana Castillon
Fonds d'archives : Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Collection(s) : Danse basque
Collections de témoignage(s):
Collecteur(s) : Maddi Oihenart
Date : 24-09-2013
Durée : 0:06:51
Référence : 198-7
Code du Pôle d'Archives de Bayonne et du Pays Basque : 19 AV 1308
Lien externe : http://earchives.le64.fr/ead.html?id=FRAD064_IR0643&c=FRAD064_IR0643_de-1310
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Le témoignage est consultable dans son intégralité à l'Institut culturel basque (sur rendez-vous).
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