Son tiraillement entre la musique et l'audiovisuel

C'est un vrai tiraillement depuis que je suis petite. Ma mère est musicienne et avec ma sœur, nous avons commencé la musique très jeune. J'ai commencé le violon à sept ans, ma mère m'amenait toutes les semaines de Saint-Jean-Pied-de-Port au Conservatoire de Bayonne. Je n'avais que le violon en tête. Puis j'ai continué à jouer mais de façon moins formelle, avec le groupe de danse et avec des amis, à la maison.

Concernant l'audiovisuel, c'est aussi une passion depuis ma plus tendre enfance. Mon père nous filmait sans cesse à la maison et cet appareil m'intriguait beaucoup, je voulais filmer moi aussi et très vite j'ai fait mes premiers petits montages à la maison. Après le lycée, je jouais beaucoup de violon à droite à gauche et je ne voulais pas dédier tout mon temps à la musique. J'ai donc décidé de faire des études dans l'audiovisuel et je suis partie quatre ans suivre une formation à Aretxabaleta en Gipuzkoa. Aujourd'hui, les deux prennent une place similaire dans ma vie. Cette année par exemple, j'ai suivi une formation pour apprendre à faire des documentaires et musicalement parlant, on a crée le groupe Habia avec deux amies et avec l'aide de la compagnie Lagunarte de La Bastide-Clairence. C'est un endroit où nous partageons des réflexions très intéressantes sur le patrimoine, la musique traditionnelle etc. Lagunarte offre un bon cadre pour la formation et pour l'aspect professionnel en général, en nous permettant de pouvoir en vivre.

Dans le projet de Bañolet, nous avons aussi voulu donner le même poids à la musique et à l'image, même si cette dernière nous a pris plus de temps, compte tenu de l'organisation et du nombre de personnes que demande l'organisation d'un tournage. Malgré cela, nous avons voulu soigner la musique et cela en valait la peine. J'aime bien l'équilibre entre les deux. La musique a quelque chose de vivant, chaque concert est différent et j'aime ça. On retrouve aussi cette sensation de direct durant un tournage, pour ensuite créer un objet. Partager ça avec les gens, c'est vraiment bien aussi. Ce sont deux outils différents pour dévoiler des choses et pour partager avec les autres et j'aime bien l'équilibre que cela me procure.


Témoin(s) : Maia Iribarne-Olhagarai

Fonds d'archives : Archives de l'Institut culturel basque

Collection(s) : Entretiens "Témoins de la culture basque"

Collections de témoignage(s):

Collecteur(s) : Jasone Iroz

Date : 05-01-2022

Durée : 0:02:57

Référence : EKL-26-EKL 26-3

Code d'archives de l'ICB : EKL 26-3

Thème(s) : Chant et musique, Cinéma


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