Jean-Baptiste Mendiburu

Année de naissance : 1889

Année de décès : 1963

Commune d'affiliation : Saint-Jean-de-Luz

Remarque : Concernant son jour de naissance, nous allons nous fier aux documents officiels français. En effet, le registre de recrutement militaire et l’acte de naissance indiquent le 7 août 1889, tandis que la fiche de la Commission note le 14 août.

Jean-Baptiste Mendiburu est né le 7 août 1889, à Saint-Jean-de-Luz au quartier Acotz, à la maison Esquerrenia. Ses parents, tous deux urruñars d'origine, se sont mariés le 9 novembre 1888. Son père est Dominique Mendiburu, laboureur, né le 28 janvier 1854 et décédé le 2 novembre 1933 à Saint-Jean-de-Luz, maison Eskounenia, à l’âge de 79 ans. Sa mère est Catherine Inchauspé, née le 22 avril 1862.

Aîné de la fratrie, Jean-Baptiste a une sœur, Gracieuse (1893-1980) et un frère, Michel, décédé à l’âge de 18 ans le 4 juillet 1917, à son domicile maison Eskounenia à Acotz.

Il s’est marié à Anglet le 24 avril 1931 avec Marie Martinez (1890- ?). La fiche de recrutement militaire précise d’ailleurs qu’il est domicilié à Anglet en avril 1936, au quartier Brindos, maison Tambourin.

Jean-Baptiste Mendiburu est décédé à Hasparren le 17 janvier 1963.

 

Parcours du soldat et du prisonnier de guerre

Il fait partie du 49e régiment d’Infanterie basé à Bayonne. Rappelé à l’activité par suite de mobilisation, il arrive au corps le 3 août 1914. Il est porté disparu au combat de Gozée le 23 août 1914, comme Pierre Labadie. Le document (P 71940) en ligne sur le site du Comité International de la Croix-Rouge atteste qu'il a été pris à Hautmont le 7 septembre 1914, envoyé dans les camps de prisonniers de guerre en Allemagne, à Münster puis à Merseburg en 1917.

Le 1er août 1917, à Stolberg, il pénètre lui aussi dans la "chambre d’amis" (comme indiqué sur la fiche d'enregistrement) qui sert de lieu d’enregistrement de la Commission phonographique prussienne, avec également ce jour-là et dans ce même lieu, Antoine Suhas, Laurent Issuribehere, Jean-Noël Irigoyen et Pierre Labadie. La fiche d’enregistrement de la Commission indique qu’il est analphabète et que le texte qui lui est donné à lire, la parabole du fils prodigue, doit lui être murmuré. Urtel précise la variante sous-dialectale du labourdin ("südlischer Dialekt" : dialecte du sud).

Rapatrié par l’Alsace le 6 janvier 1919, il est rentré au dépôt du 49e RI le 28 mars 1919. Renvoyé dans ses foyers en congés illimités, il se retire à Saint-Jean-de-Luz. Il est dégagé des obligations militaires le 15 octobre 1938.

Sources :

- Fiche de renseignement de la Commission phonographique prussienne © Lautarchiv, Humboldt-Universität zu Berlin (document consultable à l'ICB)

[en ligne] :

- Les archives de l’Agence Internationale des Prisonniers de Guerre 1914-1919 du Comité International de la Croix-Rouge : https://grandeguerre.icrc.org

© Service départemental des Archives des Pyrénées-Atlantiques :

- Acte de naissance de la mairie de Saint-Jean-de-Luz [FRAD064006_5MI483_5_0685.jpg] http://earchives.le64.fr/img-viewer/FRAD064003_IR0002/SAINT-JEAN-DE-LUZ/SAINT-JEAN-DE-LUZ_N_1883-1892/viewer.html?&ns=FRAD064006_5MI483_5_0685.jpg
- Registre du recrutement militaire : http://earchives.le64.fr/archives-en-ligne/ark:/81221/r104313zkv5v6k/f1?context=militaire::132356

Enregistrements

# Référence Titre Date Durée Lieu de captation Collecteurs
1 BER-07 BER-07 - Jean-Baptiste Mendiburu 01-08-1917 0:05:40 Saint-Jean-de-Luz Königlich Preußische Phonographische Kommission, Hermann Urtel

Séquences

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