Discriminée à l'école, parce qu'elle était basque
Elle n'a pas gardé un bon souvenir de l'école. Pour commencer, sur le chemin de l'école, elle devait passer à côté de la fabrique d'armes d'Hendaye, et quand elle arrivait près de cette fabrique, elle entendait des coups de feu. Cela lui rappelait qu'elle allait bientôt arriver à l'école. De plus, à l'école, il fallait parler en français, et, bien sûr, on ne pouvait pas parler en basque. Extefana apprit vite à lire et à écrire, mais elle avait du mal avec la grammaire et les rédactions. Extefana et les élèves comme elle, les paysan·ne·s, les basques, se sentaient discriminé·e·s, parce qu'il·elle·s n'étaient pas aussi bien habillé·e·s que les autres, parce qu'il·elle·s utilisaient une autre langue, et elle se rappelle comment certaines filles de la ville ne voulaient pas jouer avec elles. Cela lui donnait à réfléchir. Le catéchisme, au contraire de l'école, se faisait en basque à Hendaye.
Témoin(s) : Extefana Irastorza
Fonds d'archives : Archives "Euskal Herriko Ahotsak" - Ahotsak.eus
Collection(s) : Iparraldeko ahotsak
Collections de témoignage(s):
Collecteur(s) : Xan Aire
Date : 09-11-2009
Durée : 0:04:00
Référence : HEN-001-7
Code d'archives de l'association Badihardugu (Ahotsak.eus) : HEN-001-7
Thème(s) : Scolarité, Situation de la langue basque
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