Sauts et pas souletins ; historique de "Jauzien Egüna"

Johañe Etchebest parle de l’importance des événements qui donnent du sens à la danse (Dantzari eguna, Jauzien egüna, Dantzari ttiki…).

Dans les années 90, la fédération Aintzindariak souhaite redynamiser les sauts en Soule. De 1995 jusque dans les années 2000, elle organise Jauzien egüna.  A cette occasion, les jeunes danseurs se retrouvent chaque année dans un village différent. Le matin, ce sont les barricades et l’après-midi, les danseurs présentent les sauts et se lancent des défis pendant le branle. Cela crée des espaces de rencontres et d’échange où la danse prend tout son sens.

Il explique que les écoles de danse en Soule ont un socle commun (les pas enseignés, la technique, le répertoire dansée…) ; ce qui les différencie, c’est l’esthétique et la manière d’enseigner.

De manière générale, les jeunes veulent apprendre les pas les plus techniques et spectaculaires (frijat, entrexata, baküna…). Dès qu’ils ont acquis cette technique, ils la laissent de côté et ne voient pas tout le travail qui peut être développer autour des sauts, tant sur le plan esthétique, sur la tenue du corps que sur la qualité…

Pour Johañe Etchebest, la danse n’est pas qu’une succession de pas ; c’est quelque chose que l’on ressent.