Michel Etchecopar est né en 1963 à Gotein-Libarrenx, à la ferme Agerregarai.
Cadet d'une famille de cinq enfants, il partage les bancs de l'école publique avec des enfants d'immigrés portugais, venus travailler dans l'industrie mauléonnaise de l'espadrille. Cette expérience de l'altérité modèle son être profond, de même qu'un lien très étroit à la nature environnante dès sa plus jeune enfance, à sa langue souletine maternelle, ainsi qu'à la danse et à la musique (txülüla, flûte à trois trous).
Bien que son père soit toujours en train de siffler et sa mère, en train de chanter, Michel n'est pas issu d'une famille de danseurs.
Son maître d'école, qui sera plus tard son beau-père, l'initie à la danse et au chant souletins.
Au début des années de collège, il a Erramun Tartachu d'Ordiarp comme maître à danser, et commençe à la même époque (1975-1976) à apprendre la txülüla ou xirula avec Jean Copen de Mauléon.
En 1977, Michel Etchecopar joue avec son frère Pette à la mascarade d'Ordiarp et participe dès lors, comme musicien, à la plupart des mascarades. Il participe à sa première pastorale à Gotein-Libarrenx, en 1973, comme acteur (dans le rôle de l'ange puisqu'il avait alors 10 ans), et dans celles qui suivent comme xirulari puis chef de choeur (à partir de 1993).
Michel Etchecopar est l'initiateur du festival Xiru de Gotein-Libarrenx en 1990, fondateur de l'association culturelle Abotia en 1994, instigateur du collectif d'artistes Hebentik en 2004.
Il est aujourd'hui très investí dans la recherche de formes à la fois nouvelles et ancestrales de la tradition dansée et chantée souletine. Les nombreuses créations dont il est à l'origine en témoignent. À travers ses différents enseignements (notamment chant et xirula), il accorde également une place importante à la transmission de ce patrimoine immatériel.
Lire également
- "Je ne suis pas entré consciemment dans le monde de l’art" (2015, entretien sur eke.eus)
Enregistrements
# | Référence | Titre | Date | Durée | Lieu de captation | Collecteurs | |
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1 | 196 | 196 - Michel Etchecopar | 23-08-2013 | 1:53:24 | Gotein-Libarrenx | Terexa Lekumberri |
Séquences
# | Titre | Durée | |
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1 | Impact de l'environnement naturel | 0:04:39 | |
2 | Transmission orale | 0:03:47 | |
3 | Langue basque | 0:06:27 | |
4 | Premiers pas de danse à l'école | 0:03:20 | |
5 | Le maître à danser Erramun ou Raymond Tartachu | 0:18:06 | |
6 | Jeannot ou Jacques Larrondo : instigateur du renouveau de la txülüla | 0:03:37 | |
7 | Jeannot ou Jacques Larrondo : danseur et maître à danser | 0:02:31 | |
8 | Les maîtres à danser de référence | 0:04:55 | |
9 | À chaque école, sa méthode | 0:02:38 | |
10 | Premières expériences du musicien et enseignant Michel Etchecopar | 0:06:26 | |
11 | Interprètes souletins et fabricants | 0:11:52 | |
12 | Txülüla : centres et enseignants actuels | 0:06:37 | |
13 | Auteur-compositeur professeur de chant | 0:09:54 | |
14 | Interroger la tradition avec le festival Xiru | 0:03:47 | |
15 | Interroger la tradition dans les pastorales | 0:14:19 | |
16 | Pilotar(h)itza, spectacle mêlant pelote, danse basque et bertsularisme | 0:05:07 | |
17 | Réflexion sur la tradition | 0:05:03 |